Rencontre entre Aussie Flowers et son public

tableaux Aussie Flowers exposés

Du 4 au 13 avril 2018, j’ai eu l’opportunité d’exposer ma collection de tableaux Aussie Flowers à Chambéry dans le cadre des Journées Européennes des Métiers d’Art. Une expérience enivrante, aussi bien durant l’exposition que lors de sa préparation. En effet, la création de ces tableaux, largement inspirés d’un précédent voyage en Australie, a été forte en émotions. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est l’évolution par étapes. Étapes qui, a priori, n’avaient pas forcément de lien entre elles.

Un jour, je composais le fond des tableaux avec des photos de graffitis et je structurais les lignes de construction sur ma tablette. Un autre, je dessinais les fleurs sur mon logiciel d’archi. Un autre encore, ces fleurs étaient découpées au laser. Enfin, elles étaient pliées dans une entreprise industrielle dont l’accueil a été des plus chaleureux. Le pliage a été une étape émouvante. Voir les fleurs prendre forme, comme en accéléré dans la nature, et commencer à accrocher la lumière… Puis est arrivée l’étape ultime de la peinture, qui leur donna toute leur pureté.

Il fallait ensuite récupérer les fonds de photos, imprimés sur de très belles surfaces mates en aluminium, pour pouvoir débuter le montage des tableaux. C’est lorsque l’ensemble des fonds fut disposé dans mon atelier qu’une sensation de joie m’envahit. Il y en avait partout, j’étais entouré par les œuvres que je prenais tant de plaisir à créer. J’ai alors commencé à disposer les fleurs, leurs pétales, les cœurs sur les tableaux… Puis, guidé par le rayon du laser, j’ai commencé à écrire sur les fleurs, avec l’inspiration du moment et ce que me racontaient les images.

Et le Jour-J arriva à grands pas. Il fallait désormais installer les tableaux dans la salle d’exposition. L’installation a également été un moment très fort puisque j’allais montrer mes créations à un public inconnu. Et l’exposition débuta, le vernissage passa et il fallu déjà ramener les tableaux car l’exposition était terminée. Un pincement au cœur, oui, mais lorsque j’ai commencé à les accrocher sur les murs de mon atelier, je me suis dit : « mes bébés sont rentrés à la maison ». Car sans m’en rendre compte, je m’y suis beaucoup attaché…

 


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